À l’issue du premier tour des championnats de France par équipes de judo, les clubs féminins de l’Ouest (Dojo Nantais, Sei Bu Kan Plouzané et Passion Judo 35) ne sont plus en course. Ils espèrent passer par les repêchages.
Les jours se suivent et se ressemblent pour les clubs de l’Ouest, lors de ces championnats de France par équipes, à l’Arena de Brest. Si le dernier club, chez les garçons, a été éliminé au deuxième tour (CPB Rennes), les équipes féminines n’ont pas été aussi loin.
Toutes se sont fait sortir dès le premier tour. En ouverture de la journée, le Dojo Nantais a longtemps rivalisé avec Pontault-Combault, médaillé de bronze la saison dernière (3-2). « Sur le papier, c’est logique qu’on perde. Mais en les repoussant sur le dernier combat, on se dit qu’on aurait pu les faire douter. Je suis tout de même fier de mes jeunes »
, analysait à chaud Arnaud Gendre, l’entraîneur ligérien. Le club nantais peut toutefois encore espérer atteindre les repêchages.
La déception était aussi présente dans les rangs du Sei Bu Kan Plouzané, éliminé par Flam 91 (3-1). « On savait que ça serait dur contre FLAM 91, mais à la sortie du combat, je me dis que c’était peut-être jouable quand même,
» soufflait amer François Brélivet. « On n’est pas ridicule. Il y a un peu de déception malgré tout. Les filles auraient pu passer. »
Pour les Finistèriennes, si le passage par la case repêchage est encore possible, cela paraît compliqué pour l’entraîneur et président du club de Plouzané. « J’ai peur que ça ne passe pas en repêchages, car elles ne semblent pas si forte que ça. Il aurait fallu qu’on les batte, mais ce n’était pas joué non plus (rires). »