Découvrez l’histoire inspirante de Dominique Brun. Cette pionnière du judo a brisé les barrières. Elle fut championne du monde et vice-championne olympique. Son parcours unique mêle excellence sur le tatami, engagement politique et transmission. Plongez dans la biographie d’une athlète de Dordogne qui a changé à jamais le visage du judo féminin en France et dans le monde.
Table des matières
1. Qui est Dominique Brun, l'icône du judo français ?
Dominique Brun est une figure majeure du judo français. Née le 7 mai 1964 à Mareuil en Dordogne, elle a marqué les années 1980. Elle combattait chez les poids mi-légers. C’était la catégorie des moins de 52 kg. Son talent et sa détermination ont inspiré des générations.
Son palmarès exceptionnel parle pour elle. Elle est devenue championne du monde en 1986. Elle a aussi conquis deux titres de championne d’Europe. Son plus grand exploit reste sa médaille d’argent aux Jeux Olympiques de Séoul en 1988. Aujourd’hui, Dominique Brun détient le grade de 7e dan. Sa ceinture blanche-rouge symbolise son statut de maître dans le monde du judo. Elle incarne les valeurs de ce sport bien au-delà de la compétition.
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2. L'exploit olympique à Séoul : Comment Dominique Brun a-t-elle décroché l'argent ?
La performance de Dominique Brun à Séoul reste un moment clé du sport français. En 1988, le judo féminin était un sport de démonstration. Il n’était pas encore au programme officiel des Jeux Olympiques. La performance de Dominique a prouvé sa légitimité sur la plus grande scène mondiale.
Son parcours olympique fut impressionnant.
- Premier tour : Elle domine la Marocaine Khadija Haouati en une minute.
- Demi-finale : Elle bat la Japonaise Kaori Yamaguchi, une légende du judo.
- Finale : Elle affronte la redoutable Britannique Sharon Rendle.
La finale est un duel intense et tactique. Le combat est très serré. La décision des arbitres se fait par Yusei-gachi (décision au drapeau). Elle favorise la Britannique. Dominique Brun remporte ainsi une historique médaille d’argent. Cet honneur a placé le judo féminin français sous les projecteurs internationaux.
3. Le sacre mondial : Retour sur un palmarès exceptionnel
Le palmarès mondial de Dominique Brun témoigne de son excellence. Son apogée arrive en 1986 à Maastricht, aux Pays-Bas. Elle y devient championne du monde de judo. Elle a surclassé toutes ses adversaires pour atteindre le titre suprême.
Son chemin vers l’or fut une démonstration de maîtrise. En finale, elle a battu la grande championne japonaise Kaori Yamaguchi. Ce résultat a confirmé son statut de meilleure judokate de sa catégorie. Sa constance au plus haut niveau est un modèle pour tout athlète.
| Année | Compétition | Lieu | Résultat |
|---|---|---|---|
| 1986 | Championnats du monde | Maastricht (Pays-Bas) | Médaille d'or 🥇 |
| 1987 | Championnats du monde | Essen (Allemagne) | Médaille de bronze 🥉 |
| 1989 | Championnats du monde | Belgrade (Yougoslavie) | 7e place |
4. Domination en Europe : Une reine incontestée du tatami
Dominique Brun a régné sur le judo européen. Elle a remporté son premier titre de championne d’Europe en 1986 à Londres. Ce fut le début d’une série de succès sur le continent. Elle a confirmé sa suprématie l’année suivante.
En 1987, à Paris, elle défend son titre avec brio. Devant son public, elle bat l’Italienne Alessandra Giungi en demi-finale. Puis elle domine l’Autrichienne Edith Hrovat en finale pour conserver sa couronne. Son palmarès européen est riche :
- 1986 : Médaille d’or à Londres
- 1987 : Médaille d’or à Paris
- 1988 : Médaille de bronze à Pampelune
- 1989 : Médaille d’argent à Helsinki
5. O-uchi-gari : Quelle était l'arme secrète de Dominique Brun ?
La carrière de judokate de Dominique Brun s’est construite sur une technique redoutable. Son mouvement favori était l’O-uchi-gari, un grand fauchage intérieur. Elle l’exécutait avec une précision chirurgicale. Combattante gauchère, elle surprenait ses adversaires.
Formée à l’INSEP, elle a évolué au sein du JC Lagny, un club prestigieux. Sur le plan national, elle a été trois fois championne de France (1984, 1986, 1988). Sa maîtrise technique et son sens tactique faisaient d’elle une adversaire redoutée sur tous les tatamis du monde.
6. De judokate à mentor : Comment a-t-elle formé une championne olympique ?
Après sa carrière, Dominique Brun a choisi de transmettre son savoir. Elle a rejoint la Fédération française de judo. Elle a pris en charge l’équipe de France junior. Son but : former la nouvelle génération.
Son élève la plus célèbre est Séverine Vandenhende. Dominique Brun lui transmet sa science du combat. Elle lui apprend notamment à se battre en gaucher. Cet héritage technique portera ses fruits. Séverine deviendra championne olympique à Sydney en 2000. Ce succès illustre parfaitement la réussite de Dominique Brun en tant que coach. Devenue professeur de sports, elle est retournée dans son Périgord natal pour continuer à former les jeunes.
7. Un engagement citoyen : L'autre combat de Dominique Brun en politique
L’engagement de Dominique Brun ne s’est pas arrêté au sport. En 2010, elle a débuté une carrière en politique. Elle est devenue adjointe au maire de Mareuil-sur-Belle, sa commune natale. Elle a voulu servir sa communauté avec la même rigueur que sur le tatami.
Lors des élections régionales de 2010, elle figure sur la liste du PS menée par Alain Rousset. En 2017, elle est élue maire. Elle a exercé cette fonction jusqu’en 2020. Son action politique prolonge les valeurs de service et de collectif apprises grâce au judo.
8. Pionnière et bâtisseuse : Quel est l'héritage de Dominique Brun pour le judo féminin ?
Dominique Brun fait partie des pionnières qui ont donné ses lettres de noblesse au judo féminin. Aux Jeux Olympiques de Séoul en 1988, sa performance a marqué les esprits. Elle a prouvé que les femmes avaient leur place au plus haut niveau de la compétition.
Son rôle de précurseur est reconnu par tout le monde du judo. Avec d’autres championnes comme Brigitte Deydier, elle a porté le judo féminin vers la reconnaissance olympique officielle, obtenue en 1992. Son héritage se mesure aux médailles des générations qui lui ont succédé. Elle a ouvert la voie.
Points clés à retenir sur la biographie de Dominique Brun
- Pionnière du judo : Figure emblématique du judo féminin français des années 1980.
- Championne du monde : Médaille d’or aux championnats du monde 1986 à Maastricht.
- Vice-championne olympique : Médaille d’argent à l’épreuve de démonstration des Jeux Olympiques de Séoul en 1988.
- Reine d’Europe : Double championne d’Europe en 1986 et 1987.
- Technicienne hors pair : Spécialiste du O-uchi-gari et combattante gauchère redoutée.
- Mentor d’exception : Ancienne entraîneuse de l’équipe de France junior, elle a formé Séverine Vandenhende, championne olympique en 2000.
- Haut gradée : Titulaire de la ceinture blanche-rouge, 7e dan, depuis 2007.
- Femme engagée : Maire de Mareuil-sur-Belle de 2017 à 2020.
- Profession : Professeur de sports dans sa région d’origine, le Périgord.
Alexandra TAILLEUX

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