Relégation. Les deux équipes, masculine et féminine, nantaises ont perdu leur place en 1re division .
Outre les Nazairiennes, bénéficiaires d’une invitation, deux équipes du Dojo nantais ont participé, le week-end dernier au Vendéespace, aux championnats de France 1re division par équipes.
Si les garçons sont habitués depuis plusieurs saisons à faire l’ascenseur, la déception est plus grande chez les filles, pensionnaires de l’élite depuis 10 ans. Mais la marche était certainement trop haute pour cette équipe plus jeune et déstabilisée, suite aux départs de Christelle Garry et de Mégane Bouvet.
« On a joué de malchance, explique l’entraîneur Arnaud Gendre, après la défaite dès le 1er tour (3-2). Mais peut être pas ? Peut-être qu’il manquait vraiment ce petit quelque chose. » Pas fataliste pour autant, il est persuadé que ses filles reviendront sur le devant de la scène, et vite. « Elles vont prendre de l’expérience et de la confiance en 2e division. Ce ne sera pas trop dur de remonter. Le plus dur sera de se maintenir en D1. »
Pour les garçons, la défaite (3-2) passe beaucoup mieux. Même si le coach nantais pointe du doigt l’arbitrage. « L’arbitre disqualifie Joris Guilllot-Rosselot dès le premier tour. J’étais fou. C’est une erreur d’arbitrage évidente. Mais les garçons ont montré un beau profil. Avant, on comptait beaucoup sur Joris, maintenant je sais que je peux aussi compter sur Arthur Robert. » Avec une moyenne d’âge de 22 ans, les judokas ont encore beaucoup à apprendre. « L’âge d’or en judo, c’est 25-26 ans. Ils ont besoin de plus de maturité et de confiance, mais je suis plutôt content d’eux. » Avec ses petits moyens, et même s’il est la vitrine en Loire-Atlantique, le Dojo ne peut pas tout faire. Il suffit de regarder les podiums de ces championnats de France par équipes pour constater qu’une fois encore ce sont les équipes parisiennes qui raflent tout. « Il va falloir se renforcer, recruter en dehors de la région », assure Arnaud Gendre. Des contacts ont déjà été pris. »