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Le choix d’un kimono, que l’on appelle en fait « judogi » au judo, se fait en fonction de :

• la morphologie du sportif ;
• son niveau de pratique ;
• du grammage du judogi.

Attention: les judogi sont en coton (entre 70 et 100%). Ils vont donc rétrécir lors des premiers lavages.

Pour un enfant débutant et jusqu’à environ 8/9 ans

Un judogi en toile fera parfaitement l’affaire pour s’initier au judo. La plupart des grandes enseignes de sport proposent d’excellents modèles dont les prix varient entre 10 et 30€ (selon la qualité de la toile et des coutures).

Pour le choix de la taille il faut toujours arrondir à la dizaine supérieure afin de tenir compte du rétrécissement dû aux premiers lavages (ex. pour un enfant d’1,14m, il faudra un judogi de 120cm.

Pour un enfant jusqu’à 13/14 ans

On privilégiera un judogi en « grains de riz ». Il s’agit d’un tissage japonais traditionnel du coton, plus épais, plus lourd, et surtout bien plus résistant. Là encore, la taille devra être choisie un peu plus grande que l’enfant, et il faudra en plus faire attention au « grammage » du tissu qui composera la veste de judogi. Ce grammage impactera la « raideur » de la veste, son poids, et donc son confort.

• Un grammage léger (< 400g) comme le Kodomo sera plus adapté aux débutants ainsi qu’aux entraînements, car plus souple et donc plus pratique pour l’apprentissage des techniques.
• Un grammage plus lourd (entre 400 et 550g) comme le Hayato conviendra davantage aux compétitions, car il rendra notamment plus difficiles les saisies (Kumi Kata) des adversaires.

Pour les jeunes à partir de 15 ans et les adultes

Le choix reste basé exactement sur les mêmes critères que ci-dessus, sauf pour le grammage du tissu :

• entre 450 et 750g pour les débutants et l’entraînement comme le Hayato
• > 750g pour la compétition comme le Yusho IJF

Attention, à cet âge le judo commence à être vraiment physique, en particulier chez les compétiteurs. Il faudra donc être particulièrement vigilant sur la qualité des renforts et des coutures, afin d’éviter que le judogi ne se déchire.

En ce qui concerne le choix des tailles, faites attention aux types de nomenclatures. Il peu s’agir de nomenclatures :

• classiques (en centimètres)
• japonaises (3, 3.5, 4, etc…). Elles sont basées sur la carrure du judoka (rapport taille / poids). Veillez à toujours prendre un judogi d’une taille supérieure à la vôtre, sauf s’il est spécifié que le produit a été prélavé ou si la nomenclature inclue le rétrécissement à venir lors des premiers lavages.

Attention avec les judogi hauts de gamme, souvent d’origine japonaise, dont le rétrécissement de la veste peut être quasi nul ou ne pas être homogène.

Les prix varient entre 65 et 210€. A noter que les coupes et les tailles peuvent énormément varier d’une marque à l’autre.

Dernier petit détail : à partir d’un certain niveau de compétition, le judogi doit être impérativement homologué, et il y a un cahier des charges très strict à respecter concernant sa taille et le grammage du tissu.

La ceinture

La ceinture est fournie par le club lors de chaque passage de grade. Si vous souhaitez malgré tout vous en offrir une bien à vous, voici comment définir sa longueur idéale : 95cm + deux fois le tour de taille du judoka. Par exemple, pour une personne faisant 80cm de tour de taille, il faudra opter pour une ceinture de 80 x 2 + 95 = 255cm.

Grâce à un bon entretien, il est possible de garder son Judogi plusieurs années et cela même pour un compétiteur.

Après l’achat, il est conseillé de laisser tremper son judogi une nuit dans l’eau froide, pour que le tissu gagne en souplesse et atténuer le rétrécissement.
Lors des premiers lavages (max 3), il est nécessaire de le laver à froid. En effet, celui-ci rétrécit d’environ 5 cm.
Pour les lavages suivants, faites un lavage traditionnel, c’est à dire à 30 ou 40°. Utilisez du détachant sur tous les endroits intérieurs et extérieurs susceptibles d’attirer les taches : col, manche, jupe.
Évitez d’utiliser trop de lessive (risque de moisissures en cas de mauvais rinçage). Les détergents trop puissants comme la javel sont à bannir. Mieux vaut utiliser du vinaigre blanc –pour détacher – et/ou du bicarbonate de soude – pour blanchir –.

Attention, il ne faut jamais mettre un Judogi au sèche linge. Laissez le sécher à l’air libre. Prévoyez donc un laps de temps suffisant entre votre lavage et le prochain entraînement.

Entre 2 entrainements, pensez à sortir votre Judogi du sac de manière à l’aérer. Si vous vous entrainez correctement, vous êtes sensé transpirer. Celui-ci est donc humide voire complètement mouillé en fonction de l’intensité de l’effort.